A tous mes vieux amis,

Je pensais que vous effacer aujourdh'ui ou hier ferait passer les choses... Mais la vie a fait voler tous les doutes qui étaient à mes pieds. Je n'ai pas besoin de vous, mais je vous aime quand même.

Petite, on m'avait menti. On a pas besoin des autres, si ce n'est pour un travail et de l'argent. Parce que socialement au fond, il nous faut qu'une personne. Le reste, ce n'est pas vital. C'est important, mais pas vital.

Ici c'est le dépotoir que je lègue à tous les dépoteurs qui voudront. J'ai aimé ces instants révolus. Il n'y en aura sans doute que très peu. Le temps vous apprend que au fond les souvenirs ne sont que des préfabriqués comme les légos qu'on assemble. On les colle, les décolle, les mettent ensemble ou les séparent. Et puis, en un instant, on les jette, on est trop vieux pour y jouer, alors on change de légos, plus adulte, plus responsable, plus de problèmes, mais cette fois on passe au stade supérieur :

Les problèmes d'adultes.